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Chief Data Officer : les clés pour construire et mettre en œuvre sa feuille de route 

Pour aider son organisation à utiliser la data comme levier de performance, le CDO (Chief Data Officer) doit déployer son action sur plusieurs fronts. Afin de répondre à ces enjeux ainsi qu’aux attentes de sa direction et des équipes opérationnelles, comment le CDO doit-il structurer sa feuille de route ? 

 

Visu Gov Data

Les 3 fondamentaux du CDO

 
Pour tirer le meilleur parti de ses données, une organisation doit s’appuyer sur trois fondamentaux supervisés par le CDO :
 

 
Il s’agit tout d’abord pour le CDO d’établir sa stratégie, alignée sur les objectifs de l’entreprise. Il définit ensuite sa feuille de route data, soutenu par un sponsor du comité exécutif.
Le CDO et son équipe doivent également contribuer à identifier, décrire puis arbitrer les cas d’usage. Ils doivent être cohérents avec la stratégie d’entreprise, et combiner “quick-wins” et projets bénéfiques à plus long terme.
 
Le succès dans la durée des cas d’usage est conditionné par le socle de bonnes pratiques mis en place par le CDO. Par exemple, les bonnes pratiques de gouvernance des données (alignement sémantique des données sous gouvernance, gestion centralisée des référentiels, maîtrise de la qualité des données tout au long de leur cycle de vie). Il s’appuie également sur des outils informatiques, et sur des acteurs-clés au sein de son organisation : interlocuteurs métiers (clients), IT (support) et relais (équipe CDO). Le bon niveau de pratique et de maturité sur chaque élément du socle dépend de l’activité de l’entreprise, sa taille, et sa volonté de se transformer en utilisant pour à utiliser les données à sa disposition.

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Les principaux écueils rencontrés par les Chief Data Officer

 
Au cours de la mise en œuvre de sa démarche, plusieurs écueils peuvent se présenter au CDO. Les Directions métiers peuvent tout d’abord avoir une vision et des enjeux divergents sur l’utilisation et la gouvernance des données. Ensuite, les niveaux de maturité hétérogènes au sein des fonctions d’entreprise et les problèmes de qualité des données peuvent aussi être source d’échec des cas d’usage data – IA. Enfin, les responsabilités floues et les pratiques diverses en matière de gestion du cycle de vie des données (ex. : collecte, mise à jour, stockage, diffusion) peuvent miner l’action du CDO.
 
Tout en évitant ces écueils, le CDO doit mobiliser les collaboratrices et collaborateurs de son organisation (équipes métiers, filière data, DSI) pour les rendre acteurs de la transformation « data ».

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Le facteur humain dans l’action du Chief Data Officer

 
Sans incarnation, conviction, mobilisation, et convergence des acteurs-clés vers des objectifs communs : pas de transformation durable possible.
La filière data doit incarner la vision de la transformation de l’entreprise par l’utilisation des données. Elle doit ainsi être pleinement engagée pour fournir les résultats attendus dans la feuille de route data.
Elle devra fédérer les acteurs-clés (équipes métiers, IT, conformité, sécurité) autour des cas d’usage et des bonnes pratiques de gouvernance des données.
Enfin, elle doit diffuser aux équipes engagées ainsi qu’au top-management, les bénéfices obtenus grâce aux cas d’usage traités.

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La recette ? Faire tout en même temps… mais avec des ambitions mesurées

 
Julhiet Sterwen accompagne les CDO sur toutes les facettes de leur mission. Deux défis majeurs se présentent. En premier lieu, il faut agir sur les 3 fondamentaux, dans le même temps. Le juste niveau à atteindre est guidé par les cas d’usage.

Notre rôle de conseil est d’aider nos clients à évaluer le juste effort à fournir pour tirer le meilleur parti des données. Ce travail nécessite une prise de recul, parfois difficile dans l’action qui de plus doit s’adapter au contexte de l’entreprise, ses caractéristiques propres -humaines, IT, culturelles, maturité data. Chacun doit donc trouver sa propre « alchimie » !