5 bonnes pratiques pour lutter contre la fuite de données
Article écrit par Wiam Janati Idrissi.
Déni de service, ransomware, phishing, intrusion… Les menaces sur le système d’information sont de plus en plus nombreuses. Les organisations dû se mettre, souvent à leur corps défendant, en position de mieux gérer le risque IT et la cybersécurité. Ces sujets représentent d’ailleurs une part croissante du budget d’investissement et de fonctionnement.
Parmi ces fameuses menaces, la fuite de données est sans doute l’une de celles auxquelles les organisations sont les plus exposées. Il s’agit des incidents exposant des données sensibles à des individus non autorisés. Ils peuvent être actionnés par l’interne, via des collaborateurs ou par l’ externe, à travers des attaques extérieures.
Comment s’en prémunir ? Découvrez 5 pratiques opérationnelles.
1 – Utilisez un outil de DLP (Data Loss Prevention)
Les outils DLP permettent de surveiller et contrôler les flux sortants : analyse des courriels et des chargements sur des sites internet, activité des ports USB… Ils permettent ainsi de détecter les situations potentiellement illégitimes par rapport à la politique de sécurité.
2 – Adoptez une gestion différenciée des informations selon leur niveau de sensibilité
Catégorisez les données par niveau de sensibilité : Public, Restreint, Confidentiel, Secret, Diffusable/non diffusable à l’extérieur. Puis, sur cette base, définissez des règles d’accès et de contrôle des échanges par niveau de sensibilité.
3 – Appuyez-vous sur une équipe formée et qualifiée
Les solutions DLP et d’étiquetage de confidentialité tracent et limitent la sortie de données sensibles. Cependant, ce système n’est bien sûr pas infaillible. L’évaluation des alertes nécessite une intervention humaine. Distinguer les faux positifs des vraies fuites de données exige une équipe formée et qualifiée. Seul l’humain peut recueillir les informations nécessaires puis les analyser pour évaluer la légitimité de chaque alerte. Il pourra ensuite mettre en œuvre les actions définies dans le processus DLP.
4 – Définissez des règles pour filtrer les faux positifs
Les règles de gestion des mails, qui par exemple autorisent d’office certains messages, réduisent le traitement des faux positifs. Elles permettent donc de consacrer plus d’attention aux véritables menaces. Cette approche permet également d’optimiser l’efficacité opérationnelle en automatisant certaines tâches manuelles. Du temps utile est ainsi libéré l’équipe dédiée à la gestion des alertes.
5 – Et bien sûr… sensibilisez continuellement vos équipes !
Sensibilisez toute l’année vos collaborateurs(trices) à l’importance de la protection des données ainsi qu’au fonctionnement des outils qui y contribuent. Formations, jeux éducatifs, affiches, tout est permis !
La prévention de la fuite de données requiert une approche holistique : outils adaptés, équipes formées, gouvernance et sensibilisation continue des collaborateurs. Cette prévention devient cruciale, dans un monde où la donnée est de plus en plus vitale.